Le ministère des Affaires
étrangères organise au mois de juin, un vote par Internet à l’intention des 130 000 Français vivant à l’étranger.
Aujourd’hui, dans un document d’une vingtaine de pages accompagné d’une vidéo,
Laurent Grégoire, informaticien, Nantais d’origine, mais habitant aujourd’hui à Amsterdam, explique comment il est
possible de truquer le vote par internet, mis à disposition des Français de
l’étranger. Il affirme donc que le vote par internet n’est pas sûr.
Il démontre dans un
document d’une vingtaine de pages, comment il est possible de pirater le système de vote
par internet des expatriés.
Comme les 700 000 Français de l’étranger, il a reçu l’année dernière
un courriel du ministère des Affaires étrangères pour tester, en décembre
2011, le nouveau système de vote par Internet
Le 22 février, dans un second courriel on l’informe que 4 800 votants au premier tour et 5 200
votants au second ont participé à ce test parfaitement réussi :
" Les nombreux
contrôles effectués ayant montré que toutes les exigences de sécurité ont
été respectées. »
Laurent Grégoire, lui, est convaincu du contraire, il sait que le système n’est pas infaillible. Dans le document
accompagné d’une vidéo, il démontre que l’ordinateur depuis lequel l’électeur déclenche le vote
peut recevoir un logiciel
malveillant (un cheval de
Troie) qui pendant le
processus du vote, parvient à modifier le programme qui
peut modifier le vote fait par internet.
Il pointe, aussi, une
infime probabilité qu’une partie des votes puisse être invalidés en raison de la possibilité d’avoir des "collisions" entre votes.
A travers ce fort geste d’interpellation des autorités et de l’opinion publique, Laurent Grégoire veut provoquer « un vrai débat démocratique sur
l’utilisation de ces systèmes de vote ».
Lui, a déjà une opinion tranchée sur la question : il est contre le recours
au système de vote électronique, que ce soit par internet ou via des
machines à voter.
Voir la vidéo http://vimeo.com/42935480
voir le documenthttp://www.scribd.com/doc/94990325/Comment-mon-ordinateur-a-vote-a-ma-place-et-a-mon-insu