Pour Claude (élu vert à Brest), il s’agissait d’une première. Il ne regrette pas son déplacement à Marseille malgré les longues heures de train, la fatigue et la chaleur.
Il a apprécié une organisation bien rodée avec une information sur les réunions à venir (forums, ateliers, plénières) facilitée par la mise à disposition de chacun d’une brochure explicative.
Chargé de l’handicap à la municipalité brestoise c’est tout naturellement qu’il a participé à deux réunions consacrées à ce thème, puis à un atelier consacré à l’urbanisme.
Plusieurs élus verts, notamment les quelques maires présents, ont expliqué la difficile position qui est la leur, pris entre les contraintes réglementaires ou financières et leur volonté d’agir sur le plan communal ou inter-communal.
Intéressé par les questions agricoles Claude a assisté à un atelier particulièrement intéressant consacré aux OGM, en présence de plusieurs syndicalistes paysans membres des Verts. A l’issue de la réunion, il s’est d’ailleurs inscrit à la commission nationale verte "agriculture", l’une des nombreuses commissions qui alimentent la réflexion programmatique des Verts.
Plus intéressé par les discussions relatant des expériences concrètes et les engagements au quotidien, il a peu assisté aux grands débats politiques en réunion pleinière, juste le temps d’apercevoir Dany, en orateur éprouvé, se livrer avec brio à son one-man show habituel ou d’entendre les réserves posées, par certains, sur la présence d’Antoine Waechter ou Fabius.
Pour Christiane, militante brestoise, c’était la deuxième participation (après Saint Jean de Monts en 2002) à une université d’été des Verts.
Passionnée par les questions sociétales elle a trouvé un grand intérêt aux forums consacrés à "communautarisme et laicité" et "judéophobie et islamophobie". La question du port du voile et de son (éventuelle) interdiction a été longuement abordée.
Ces débats, loin des slogans et au de là de la simple émotivité lui ont permis d’avoir plus de recul, plus d’éléments d’analyse dans l’approche de questions difficiles qui se posent à l’ensemble de notre société.
Un débat sur l’eau a retenu aussi toute son attention, elle a apprécié des interventions de grande qualité (Dominique Voynet,..).
Pour l’un et l’autre cette université s’est révélée être un espace priviligié et convivial même si parfois les débats peuvent être soutenus et des désaccords apparaître, où il est possible d’échanger quelques mots avec "les leaders nationaux" : Cochet, Mamère, Voynet, Hascoët,...qui savent se rendre accessibles.
Une vision bien éloignée de celle, caricaturale que la presse a donné. Nos militants n’ont à aucun moment senti le climat de "divisions, de conflits, ou de tensions" décrits par certains journalistes qui donnent l’impression d’avoir oublié la base de leur métier qui est, avant tout, de relater les faits.
Pour nos militants brestois, la question de participer à l’université 2004 ne se pose pas ; ils voudraient en convaincre d’autres, adhérents ou sympathisants à les accompagner.